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frédéric paillard - Page 7

  • Frédéric Paillard, le luthier inspiré de La Bâtisse

    frédéric paillard,luthes-paris,kercorb patrimoineLa harpe gauloise, une œuvre d’art, promise à la musique, et créée par Frédéric Paillard. 

    Animateur de l’association « Kercorb Patrimoine », désireux de valoriser certaines pratiques oubliées, Frédéric Paillard entretient plusieurs passions, dans la proximité des potagers du Quartier du Moulin. Ancien artisan ébéniste, Frédéric a profité de ses vacances estivales, et du bois sec entreposé dans son grenier, pour fabriquer une harpe gauloise.

    S’il veut accéder au petit atelier de La Bâtisse, le visiteur doit d’abord saluer une petite ânesse prénommée Molly, laquelle le guidera vers l’artiste, installé tel le Gepetto de notre enfance. Comment lui est venue l’idée de créer cet instrument, se demande le néophyte ? « Je joue d’une petite harpe troubadour depuis une vingtaine d’années, et à la suite d’une rencontre avec Myliane, musicienne, chanteuse et pianiste, nous avons décidé de monter un petit groupe, aidés en cela par ma fille Claire. Ma petite harpe ressemblant plutôt à un jouet, j’ai voulu m’en procurer une de plus conséquente. Après renseignement, il s’est très vite avéré que les prix d’achat étaient simplement inabordables. Et là, j’ai décidé de fabriquer mon propre instrument ». Plusieurs heures de réflexion et autant de croquis plus tard, notre luthier se mettra à l’ouvrage, en commençant par le choix du bois, ce qui n’allait pas être une mince affaire.

    Du bois d'ici

    «Grâce à mes quelques connaissances en la matière, j’ai choisi du frêne pour l’arche avant, de l’ormeau pour l’arche du haut, du cyprès pour la table d’harmonie recevant les cordes, et du cèdre pour la caisse de résonance. Des bois exclusivement collectés autour de Chalabre voilà quelques années, et séchés en planche sur liteau dans mon grenier, depuis pas moins de quinze ans. J’ai même tourné les clefs de tension dans du buis ramassé au-dessus de Puivert».

     Une fois la harpe terminée, il restait un point crucial à résoudre, celui des cordes. « J’ai essayé plusieurs matières, le boyau, que j’ai torsadé moi-même, le nylon, le métal, … sans jamais obtenir le son espéré. L’idée m’est venue de rendre visite à Luthès-Paris, une petite entreprise installée dans le hall de l’ancienne gare de Chalabre ». Cette société commercialise depuis novembre 2004, violons, violoncelles et contrebasses, ainsi que divers instruments, comme la viole de gambe. « J’ai eu la possibilité d’essayer différentes cordes en métal, avant de découvrir que les cordes de viole de gambe, convenaient parfaitement pour les premières cordes basses ». Frédéric Paillard explique ensuite comment il sera obligé de commander en Bretagne, les cordes complémentaires pour les octaves suivantes. Une fois les cordes montées, il ne reste plus qu’à accorder la harpe.

    Cent jours pour un bon accord

    Une phase délicate, car le bois travaille, tout comme les cordes. Il prend conseil auprès de Robert Wolken, facteur en piano domicilié sur le cours d’Aguesseau, qui lui explique comment il faudra accorder cent jours de suite, avant d’obtenir un son juste. Au terme des deux mois impartis, la harpe de Frédéric « tient enfin l’accord ».

    Depuis lors, Myliane, Claire et Frédéric répètent chaque dimanche après-midi, à la chapelle Notre-Dame du Val d’Amour de Bélesta (Ariège). Séances auxquelles le public est cordialement invité à assister. Pour conclure, Frédéric veut bien admettre que la création d’un tel instrument, relève de l’alchimie. Ce qui ne l’empêche pas d’envisager l’organisation de stages de fabrication de harpe, dans le cadre de l’association « Kercorb Patrimoine ».

  • Confection d’un four de potier à la façon gauloise

    Des activités sont organisées tout l'été autour de ce four.

    Frédéric Paillard, animateur de l’association « Kercorb Patrimoine » proposait tout dernièrement un stage d’initiation à la poterie, dans le cadre de l’ancien oppidum de Terre-Blanche. Dès 10h et au départ de la Bâtisse, six stagiaires féminines équipées de leur sac à dos emboîtaient le pas à Frédéric Paillard, direction les hauteurs de Chalabre.

    Comme les Volques Tectosages. Une fois arrivées sur site, les candidates étaient mises en situation, selon une méthode certainement éprouvée vers 500 avant J.C par une tribu installée en Kercorb, les Volques Tectosages. Pour preuve les fragments de poteries et les tessons d’amphore retrouvés sur place, ainsi que l’emplacement d’un ancien four.

    Armature osier.jpgL’armature en osier est prête à recevoir l’argile.

    Tout ce petit monde se mettait en train très rapidement, confectionnant dans un premier temps la base du four, à l’aide de pierres plates jointes au moyen d’argile. La cloche était ensuite montée à l’aide de boudins eux aussi composés d’argile, mélangée à de la paille, avant que ne soit aménagée une entrée, ainsi qu’une petite cheminée. Le four une fois élaboré, il ne restait plus qu’à laisser sécher, un bon mois, avant d’envisager un premier allumage, à feu doux. Il faut souligner que cette réalisation s’effectue sur la base de matériaux se trouvant sur place, tels que pierres, argile, paille, bouse de vache pour le liant et eau de source de Terre-Blanche. Quant à la structure en forme de cloche, elle est obtenue à partir de brins d’osier qui disparaîtront lors de la première mise à feu.

    Claire.jpgPour la phase finale, la plus délicate, Claire sera d’un précieux soutien.

    En attendant que ces créations sèchent, Frédéric Paillard propose durant les vacances d’été, des journées consacrées à la fabrication de poteries montées en « colombin », comme le four, mais sans paille. L’argile de la colline Terre-Blanche, d’excellente qualité, servira de matière première pour la fabrication de pièces qui devront sécher elles aussi durant quatre bonnes semaines, avant d’être passées au four. Un four qui n’aura pas la faculté d’être éternel, mais dans lequel plusieurs cuissons pourront être réalisées.

    Pour tout renseignement, il est possible de rendre visite à Frédéric Paillard dans son atelier de la Bâtisse, ou de le contacter au 06 33 55 14 80.    

  • Kercorb Patrimoine prépare une nouvelle saison

    Fred. Paillard.jpgFrédéric Paillard perpétue les pratiques d’une époque révolue.

    L’assemblée générale de l’association Kercorb Patrimoine s’est tenue dernièrement dans les locaux de la Bâtisse, sous la présidence de Gilbert Chaumont. Il revenait à Frédéric Paillard, animateur, de faire un bilan des nombreuses animations proposées en 2010. Les stages d’initiation à la vannerie et à la poterie ont connu une bonne fréquentation, seule ombre au tableau, le retour de quelques chèques impayés et des désistements de dernière minute. Malgré ce manque à gagner, la trésorerie présente un solde positif. Le bureau démissionnaire a été reconduit, ainsi Gilbert Chaumont est réélu à la présidence, Christine Fédérico au secrétariat et Michèle Grosse à la trésorerie.

    De nouveaux projets de stages et randonnées ont été exposés et les tarifs de ces animations ont été modifiés. Après avoir constaté qu’elle appliquait des prix largement en dessous des tarifs nationaux, l’association a décidé de procéder à un réajustement. La participation aux stages est fixée à 25 € la journée pour les adhérents, à 38 € pour les non adhérents, ces prix pouvant varier en fonction du thème. Pour exemple, il ne sera demandé que 10 € afin de participer à la chasse au « dahut », programmée le samedi 2 avril prochain.

    Le nouveau DVD en cours de préparation, intitulé « Mystérieux Kercorb », propose des photos aériennes du site ainsi que des photos insolites de lieux méconnus du pays de Kercorb. Il sera mis à la vente à partir du mois de mai au prix de 15 €. L’adhésion annuelle est maintenue à 15 €. Frédéric Paillard concluait « en souhaitant pour tous que l’année 2011 commence en douceur avec entrain et joie ». Le prochain stage est prévu dimanche 23 janvier, au programme confection d’un panier à bois, fond bois rectangulaire. Siège de l’association au n° 15 de la Route de Lavelanet, renseignements au 06 33 55 14 80.

  • Kercorb Patrimoine fait le bilan de l'année

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       L'initiation à la vannerie artisanale reste une activité très prisée par les élèves de Frédéric Paillard.

    L'association Kercorb Patrimoine informe adhérents et sympathisants que l'assemblée générale annuelle se tiendra le dimanche 26 décembre à la Batisse, route de Lavelanet. Le bureau sortant composé de Gilbert Chaumont (président), Michèle Grosse et Christine Frédérico présentera le bilan moral et financier d'une nouvelle année riche en activités. Pour tout renseignement sur les horaires et déroulement de l'A.G, contacter Frédéric Paillard animateur de l'association au 06 33 55 14 80.

    DSC_0178.JPGL'osier et ses propriétés  n'ont plus de secret pour Claire.